Après une première défaite devant le tribunal administratif de Paris imposant à la Ville d’annuler purement et simplement la concession du Stade de Roland Garros à la FFT, ces dernières avaient fait appel croyant que la Cour d’appel pourraient éventuellement leur donner raison.
Le jugement en appel est particulièrement cinglant et il faut toute la mauvaise foi des perdants pour oser écrire qu’il s’agit d’une victoire.
Qu’on en juge : si la Cour d’appel estime qu’il n’y a pas lieu de retenir l’insuffisance des Conseillers de Paris lors du vote décidant de la concession, elle retient en revanche, tous les autres griefs et confirme donc l’annulation de la concession.
Le jugement est particulièrement sévère en ce qui concerne les conditions financières concédées à la FFT estimant que la redevance demandée est anormalement basse. A l’heure du débat sur le niveau acceptable de fiscalité, voici une belle occasion de rappeler que les impôts des Parisiens doivent être utilisés intelligemment avec un souci constant de justice sociale et d’utilité au profit du plus grand nombre.
La Ville de Paris, croit avoir trouvé la parade en ayant fait voter une nouvelle concession. Hélas pour elle les attendus du jugement de la Cour d’appel seront sans aucun doute repris par le tribunal administratif lorsqu’il aura à se prononcer sur cette nouvelle concession.
Faut-il rappeler à la FFT qu’à Roland Garros on a perdu la partie lorsqu’on est mené 3-0 ?