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Les randos rollers interdites à Paris ! On croit rêver !

Depuis plus de 20 ans des associations organisent régulièrement des randonnées en rollers dans Paris. Vous les avez sans doute déjà croisées, le vendredi soir ou le dimanche.

Jusqu’à une époque récente la préfecture de police accompagnait ces randonnées avec ses propres agents de police en rollers. Puis progressivement elle s’est contentée d’un accompagnement plus traditionnel.

Or la Préfecture de police vient d’interdire purement et simplement ces randonnées qui regroupent parfois plusieurs centaines de patineurs, de tous âges, au motif fallacieux qu’elle n’avait plus les moyens de les accompagner. Pourtant cet accompagnement se limite à 4 policiers !

Les associations ont même proposé de financer ces 4 agents.

Et là la Préfecture se dévoile : elle propose que les randonnées en soirée aient lieu en dehors de Paris  (dans les bois) ou sur les trottoirs, gênant ainsi les piétons.

Ce qui est surprenant c’est que dans le même temps la Préfecture de police ne trouve rien à dire lorsqu’il y a des manifestations d’engins motorisés, vieilles voitures ou motos.

On voit bien qu’il s’agit là d’une attitude politique qui n’a rien d’innocent.

Il est urgent que la Préfecture de Police comprenne que l’avenir est aux mobilités douces.

Publié par Pari Roller sur vendredi 24 mars 2017

Déchéance ou résistance. Christiane Taubira peut et doit faire le choix de la victoire.

Chère Christiane Taubira,

Depuis l’élection de François Hollande, vous représentez au sein des Gouvernements, une des paroles fortes qui forcent le respect car vous y affirmez avec détermination vos valeurs profondément démocratiques, reposant sur une conception moderne de la justice, humaniste, novatrice et emprunte de la volonté de donner ou redonner à chacun et chacune une nouvelle chance.

Cette vision a suscité et suscite encore des réactions violentes à votre encontre, notamment de la part des conservateurs de droite et de gauche, et plus encore des ennemis d’une justice républicaine, je veux parler de l’extrême-droite et du FN.

A chaque attaque dont vous avez fait l’objet, vous avez su répondre avec la hauteur de pensée qui vous caractérise, sachant ne rien céder sur le fond, avec des mots qui nous rendaient fiers de vous soutenir. Votre immense culture vous permet des références toujours riches qui font œuvre pédagogique pour beaucoup.

Malgré des arbitrages souvent difficiles, voire négatifs, vous n’avez jamais renoncé, jamais abdiqué, jamais renié vos valeurs.

Aujourd’hui avec le cynisme qui le caractérise, le président Hollande vous demande de soutenir et même de porter un projet de révision constitutionnelle qui va à l’encontre de ces valeurs que vous avez si bien défendues.

L’opportunisme électoraliste du président est si évident qu’il n’échappe à personne : son seul objectif se résume à sa carrière personnelle à l’échéance de 2017 et qu’importent les moyens pourvu qu’ils le servent.

Reprendre à son compte une proposition de ses adversaires les plus farouches et vous demander de le présenter au vote des parlementaires ne grandit pas le président. Bien au contraire il ne fait que le couper davantage d’une partie de celles et ceux qui espéraient une césure nette entre gauche et droite.

Cette proposition heurte les démocrates, tant à gauche qu’à droite, et des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour demander le rejet du projet.

Chère Christiane Taubira,

Personne n’ose imaginer que lors du débat devant l’Assemblée Nationale et le Sénat, vous puissiez argumenter en faveur de telles forfaitures morales. Un scénario pourrait être que vous preniez alors la parole pour dire publiquement tout le mal que vous pensez de la modification envisagée.

Mais ce scénario qui certes serait inédit, aurait pour corollaire de dévaloriser encore davantage la fonction ministérielle qui n’en a réellement pas besoin vos collègues Macron, Le Drian, Pinel et quelques autres, s’évertuent chaque jour à la rendre impopulaire.

Chère Christiane Taubira,

Il vous reste une belle opportunité.

Parmi d’autres un trio de femmes, responsables politiques de premier plan, a fermement dénoncé l’attitude et le projet du président. Cécile Duflot, Anne Hidalgo, Nathalie Kosciusko-Morizet ont déclaré s’opposer de la façon la plus déterminée à cette réforme scandaleuse.

Chère Christiane Taubira, osez transformer ce trio en quatuor en prenant une grande et belle initiative. Lancez ensemble un appel solennel en ce sens. Osez dépasser les traditionnels clivages partidaires et appelez tous les démocrates à s’unir tant au Parlement qu’en dehors pour mettre ce projet en échec.

Proposez d’organiser en commun des grandes réunions publiques d’explications et de mobilisation pour démontrer l’inefficacité et la dangerosité du projet.

Chère Christiane Taubira,

Vous avez un rôle à tenir auquel nulle autre de saurait pourvoir.

Si vous ne le faites pas, personne ne le fera à votre place et vous serez alors comptable de ce qui adviendra.

Vous auriez dit en privé vos craintes de voir adopter cette modification constitutionnelle car, entre les mains de l’extrême-droite, nul ne peut exclure les pires dérives.

Face à vos craintes, que nous partageons en tous points, faites en sorte de nous rassurer en mettant tout en œuvre pour que de tels risques soient remisés aux oubliettes de l’histoire.

Chère Christiane Taubira,

C’est avec respect et aussi espoir que je vous suggère de prendre la tête de ce combat pour que la France n’abdique aucun terme de sa belle devise : liberté, égalité, fraternité.

 

 

 

Les Droits de l’Homme en Chine

La chaîne parlementaire (LCP) m’a invité à participer à un débat sur les Droits de l’Homme en Chine, en tant qu’élu d’un arrondissement (le 13è de Paris) qui concentre une très forte communauté asiatique.

Le débat a été précédé d’un excellent documentaire sur les nouveaux dissidents en Chine, notamment dans le secteur des artistes.

Ce débat m’a permis d’expliquer en quoi le modèle chinois est celui rêvé des capitalistes : grande liberté d’agir pour les membres du pouvoir et restrictions considérables des droits des salariés et du peuple. Pinochet l’avait rêvé dans un autre contexte.