Le 5 avril, la cour d’appel de Paris a constaté que la relaxe prononcée en première instance était définitive, les conditions dans lesquelles l’appel avait été interjeté ne respectant pas les délais légaux.
C’est une claque supplémentaire pour l’ex ministre de la justice. Non content que j’ai dénoncé les accords entre le gouvernement français et Berlusconi pour extrader les réfugiés italiens, M. Perben avait porté plainte contre moi (en tant que porte-parole national des Verts) pour diffamation. Le tribunal correctionnel avait refusé de le suivre en considérant qu’il s’agissait d’une polémique politique. Maintenant le dossier est clos définitivement et c’est une défaite supplémentaire pour M. Perben. Reste l’affaire Battisti elle-même et il faudra bien qu’un jour ou l’autre l’Etat français tienne la parole qu’il a donné en acceptant que Cesare Battisti puisse revenir vivre en France;