Après une primaire parfaitement réussie au cours de laquelle Eva Joly a été désignée par une écrasante majorité des 33 000 inscrits, la période qui commence prend une tout autre dimension. Il ne suffit plus de convaincre les militantEs, les sympathisantEs, les motivéEs, mais il faut aller expliquer aux Françaises et Français que la seule alternative crédible à la fois à Sarkozy et sa politique libérale, et à la fois aux socialistes un peu trop frileux à tous égards, que cette seule alternative c’est l’écologie politique portée par Eva Joly.

Et cette seconde étape démarre fort. Malgré une température approchant par endroit 50°C dans le gymnase, malgré les quelques commentaires toujours un peu désagréables de quelques soutiens de Nicolas Hulot, malgré la fatigue de 3 jours de débats d’une intensité inouïe, les quelques 2000 participants à cette réunion de lancement ont montré un enthousiasme que je n’avais pas encore rencontré chez les écologistes pour une élection présidentielle.

Dans son discours, Eva Joly a démontré sa force de caractère, sa connaissance précise des dossiers (y compris les plus techniques sur les marchés financiers), son engagement total, ses convictions environnementales, et plus encore sa détermination à ne pas se laisser impressionner par les commentaires plus ou moins sincères.

Nul doute maintenant que la route est tracée. Certes rien n’est acquis et il faudra dépenser de l’énergie sans compter face aux moyens financiers colossaux de nos principaux concurrents. L’envie partagée par le public de ce meeting montre que cela est possible.

Les commentaires de la presse (à l’exception notable de BFM dont la mauvaise foi le dispute à la goujaterie) ont tous été excellents et soulignent la crédibilité de la candidature d’Eva Joly. Une étude du Monde met en évidence la force d’attraction d’Eva Joly.

Dans son intervention précédant celle d’Eva Joly, Cécile Duflot a eu les paroles et les gestes appropriés pour inviter à relever le défi. OUI : 10% le 22 avril c’est possible.

A nous de transformer l’espoir en réalité.