Amélie Mauresmo commence à lever le voile.

S’il y a une certitude, c’est que le choix de la Fédération française de tennis de rester à Paris n’a pas reposé sur des critères objectifs. Pour cela il aurait fallu qu’un audit indépendant analyse les différents dossiers plutôt que cela soit fait par des responsables qui avaient comme seul objectif de rester sur place.

La dépêche suivante de l’AFP éclaire un aspect particulier des méthodes employées.

Roland-Garros à Paris – Mauresmo: une décision « très politique »

PARIS, 13 fév 2011 (AFP) – Amélie Mauresmo, ancienne N.1 mondiale et co-directrice du tournoi de Paris-Coubertin, a estimé dimanche que la décision de la Fédération française de tennis (FFT) de maintenir Roland-Garros à Paris était « très politique », doutant que « l’aspect tennistique ait primé ».

« Je ne sais pas si l’aspect tennistique a primé dans cette décisions mais j’ai quelques doutes », a déclaré Mauresmo, quart de finaliste en 2003 et 2004 Porte d’Auteuil.

« J’ai des doutes car je pense que c’est très très politique ce qui s’est passé sur les dernières semaines voire les derniers jours », a-t-elle poursuivi, en marge de la finale du tournoi de Paris-Coubertin.

« Mais c’est surement normal, ce n’est pas une événement anodin », a-t-elle ajouté.


« Moi j’avais dit clairement que j’étais plus en faveur d’un développement, d’une ambition de bouger », a-t-elle rappelé. La gagnante de Wimbledon 2006 a notamment souligné le manque « d’espace » du tournoi parisien par rapport à son homologue londonien.

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