La Fédération française de tennis a cédé aux sirènes parisiennes qui lui ont fait miroiter une possibilité d’extension sur les Serres d’Auteuil.
Communiqué de presse
Pour les élu-e-s Europe écologie-Les Verts, il s’agit d’une décision qui s’appuie sur des considérations particulièrement conservatrices et en partie mensongères.
Tout d’abord penser l’avenir des grandes infrastructures sportives en se limitant au petit Paris enserré dans sa limite administrative, montre à quel point les mentalités de certains ont du mal à admettre la métropolisation, seule garante de la solidarité des territoires. Affirmer que Roland Garros appartient à Paris, c’est dénier aux Franciliens le droit de le partager. Sacrifier le long terme aux ambitions personnelles ne grandit pas les acteurs.
Au plan juridique, financier, environnemental, le choix de Paris risque de se révéler un miroir aux alouettes tant les obstacles sont nombreux et sérieux. Il ne suffit pas d’avoir travesti la réalité pour emporter la décision, encore faudra-t-il démontrer sa faisabilité ce qui est loin d’être avéré.
Le non respect des engagements antérieurs pris tant par la FFT que la par la Ville de Paris de ne jamais chercher d’extension sur les Serres d’Auteuil, augure mal de la confiance que l’on peut faire aux protagonistes. Les élu-e-s Europe écologie-Les Verts seront d’une vigilance totale et mettront tout en œuvre pour protéger un site et des collections botaniques d’une rare richesse.
L’accord passé entre l’UMP et le PS sur ce dossier, comme sur celui du réseau de transports en commun du Grand Paris, interpelle vivement à l’aube d’échéances électorales importantes.