C’est du bruit dont les Parisiens disent souffrir le plus. Vivre dans une métropole aussi dense que Paris engendre bien des stress et nous expose à de nombreuses nuisances. Nous pensons souvent qu’elles sont inévitables, qu’il faut choisir entre activités économiques développées et environnement préservé.
Or il n’en est rien. Le plan de lutte contre le bruit que j’ai fait voter en février 2006 illustre la volonté de concilier à la fois la vitalité de la métropole avec la résorption des nuisances.
Les Parisiennes et Parisiens sont soumis au bruit dès leur plus jeune âge. Lorsque l’on sait les effets d’une exposition chronique au bruit, facteur de stress, de troubles physiques et psychologiques, la question des plus jeunes et des enfants en particulier est primordiale. En effet, comment débuter correctement sa scolarité dans des écoles bruyantes où l’on passe le plus clair de son temps ? Il en est de même dans les gymnases et les piscines. C’est pourquoi une partie du plan de lutte contre le bruit se penche particulièrement sur la question des locaux recevant du jeune public.
En plus des bruits qui proviennent de la rue et qui font l’objet de mesures spécifiques, il est nécessaire aussi de résorber les bruits produits par les groupes d’enfants. Ces bruits s’amplifient à l’intérieur des locaux et deviennent vite insupportables. C’est pourquoi j’ai demandé que l’on procède à des études de l’acoustique intérieure des réfectoires des écoles, des dortoirs, salles polyvalentes, classes, gymnases et piscines. Ainsi un bilan acoustique a été réalisé par des bureaux d’étude dans 30 écoles et 25 ont d’ores et déjà fait l’objet de travaux conséquents pour un total de plus de 900 000 euros : changement des revêtements de sols ou des murs, pose de doublages isolants, de faux plafonds, remplacement des fenêtres…
Vingt interventions supplémentaires sont programmées.
Tout cela ne serait pas possible sans le Service de l’Ecologie Urbaine (SEU), que j’ai créé. Il procède à des bilans acoustiques et définit des solutions simples qui sont à la fois efficaces et ne nécessitent pas, dans beaucoup de cas, de travaux lourds : par exemple, le simple changement des embouts des pieds des chaises, la pose d’un linoléum sur du carrelage, le remplacement d’un frigo défectueux… Autant de solutions pertinentes émises par le SEU, dont l’expertise environneùentale est reconnue.
Du côté des gymnases et salles de sports, la lutte contre le bruit fait désormais partie de toutes les opérations de rénovation et un plan de réhabilitation des piscines a été établi qui intègre désormais la lutte contre le bruit dans les halls bassins.
Je ne peux qu’appeler de mes vœux la poursuite de ces efforts. J’estime qu’il sera nécessaire dans la prochaine mandature que cette politique prenne de l’ampleur.
M. Cantassot,
Je ne peux pas prétendre être proche de vos idées, qu’elles soient nationales (je ne parle pas de l’écologie des verts, mais de la doctrine "ultra-gauche" liée), ni parisiennes (je pense à la manière dont a été menée la politique des transports sous M. Delanoë).
Toutefois, j’ai tenu à vous rendre hommage sur un sujet précis (le square Emile Gallé, dans le XIème), où votre décision m’a paru sage et pleine de bon sens. Qui plus est, elle s’inscrit dans votre politique contre le bruit à Paris (hasard du calendrier, je viens de la publier aujourd’hui).
Ceux qui sont intéressés peuvent lire l’article sur mon blog : thomaszlowodzki.hautetfor…
permalien sur l’article :
thomaszlowodzki.hautetfor…
Cordialement,
Thomas Zlowodzki
M. Cantassot,
tout à fait d’accord pour dire que le bruit est une nuisance importante. A noter, que j’ habite tout proche du gymnase Glacière e depuis 10 ans et que j’ai eu hier soir la plus importante nuisance sonore depuis que le suis dans le quartier(votre réunion qui semblait être plûtot un concert dans une salle non prévue à cet effet). Heureusement que le concert s’est terminé tôt mais à ne pas reproduire sous peine de perdre toute crédibilité. Merci de continuer à veiller sur notre environnement.
Bien cordialement
Bernard
Le meeting a duré de 19 heures à 21 h 15 et le concert s’est terminé strictement à 22 heures. J’avoue que le niveau sonore me parait très élevé quelle que soit la salle qui accueille ce groupe, par ailleurs excellent. Les gymnases sont hélas des passoires à tout point de vue, sonore et thermique et cela doit être une priorité de les isoler correctement. Le plan climat et le plan de lutte contre le bruit que j’ai fait voter devraient y contribuer.