M. Allègre s’est distingué dans un passé récent pour avoir sciemment modifié des données statistiques afin de justifier son négationnisme climatique.

La presse s’était largement fait l’écho de ses falsifications.

Aujourd’hui M. Allègre prétend aller plus loin dans sa démonstration en publiant un livre (L’imposture climatique) dans lequel il tente de prouver sa théorie selon laquelle le réchauffement climatique n’aurait aucun lien avec les émissions de gaz à effet de serre générées par l’activité humaine. Pour M. Allègre il s’agirait de simples phénomènes naturels liés à l’activité solaire.

Hélas, M. Allègre n’ayant plus aucun crédit sans la communauté scientifique, il est de plus en plus facile de démonter sa pseudo argumentation car elle repose sur des mensonges de plus en plus gros et fréquents.

Dans un excellent article intitulé « Le Cent-fautes de Claude Allègre » le journal Le Monde analyse les erreurs, omissions et mensonges contenus dans le livre.

L’article est redoutable pour M. Allègre qui écope d’un zéro pointé compte tenu des cent fautes commises.

Cela va de l’invention d’un nom de scientifique qui n’existe pas, à l’affirmation de la publication d’un article dans une revue alors qu’il n’y a aucune trace de cette publication, puis à la déformation des propos d’un auteur en tronquant volontairement une phrase pour en retourner le sens, ou encore à confondre les présentateurs météo des chaînes de télévision avec les membres du GIEC…

Le plus étonnant est que M. Allègre n’hésite pas à manier l’injure et la diffamation en traitant le GIEC de système mafieux.

Devant un tel déferlement de mauvaise foi on ne peut que s’interroger. Qui sont les commanditaires de M. Allègre ? Quels lobbies défend-il ?

On ne peut croire que ce soit la mégalomanie qui soit son seul ressort. Si toutefois c’était le cas ce serait gravissime d’avoir envisagé de lui confier un ministère il y a peu.