Et de sept ! Un nouveau pigeonnier a été installé à Paris, dans le parc de Choisy, dans le 13e arrondissement. Ce ne sera pas le dernier. Progressivement, chaque arrondissement est équipé, en fonction des besoins locaux.
Pourquoi un pigeonnier? Les pigeons ont toujours été présents dans le paysage parisien. Ils sont, nous devons l’admettre, l’un des principaux signes de la biodiversité de notre Ville. On peut même dire qu’ils font partie du patrimoine de la capitale.
Toutefois la concentration des pigeons peut créer des nuisances que nous regrettons tous. Ces nuisances sont essentiellement dues au nourrissage massif et régulier de la part de personnes portées par leur bienveillance vis-à-vis de ces animaux pacifiques. Bien que cela pose souvent de réels problèmes de salubrité, je n’ai pas souhaité stigmatiser les nourrisseurs qui agissent pour des raisons souvent non fondées, mais que nous pouvons tout de même entendre.
L’installation des pigeonniers est donc d’abord un outil de dialogue. La gestion de ces oiseaux telle qu’elle a été pratiquée auparavant était inefficace et ne correspondait qu’à une vision hygiéniste de la situation. Les pigeons n’étaient vus que comme des nuisibles. Cela ne représentait pas une solution durable puisque seules les conséquences étaient traitées sans aucune action sur les causes.
C’est pourquoi j’ai rencontré les nourrisseurs de pigeons et ré-ouvert un dialogue rompu depuis longtemps. Les pigeonniers représentent pour eux un signe fort. Ils donnent à ces animaux la place qui doit être la leur dans notre Ville. Cette reconnaissance permet aux nourrisseurs, de leur coté, de reconnaître les nuisances que leur action engendre. Associés à la gestion des pigeonniers, les nourrisseurs sont également invités à ne plus donner à manger aux oiseaux sur l’espace public. Les nuisances sont ainsi regroupées et nettoyées plus facilement et régulièrement. De 500 à 700 naissances par an et par pigeonnier sont également évitées de manière douce, ce qui permet de réguler la population des pigeons.
Au-delà de la biodiversité, c’est de la place des animaux en Ville qu’il s’agit. Je défends l’idée qu’une faune variée, riche et autonome, peut se maintenir et se développer à Paris. Il en va de notre responsabilité, celle d’une grande ville sur une petite planète, mais aussi de notre besoin de vivre en harmonie avec la nature, fût-elle urbaine, dont nous faisons partie.
Un pigeonnier, comment ça marche? …en vidéo
tiens, les pigeons font des nids dans le 13ème en pleine campagne de Y Contassot ? Ils sont verts ou bien contassot nous prend pour des pigeons ?
Pourquoi faudrait-il que le 13è soit moins bien traité que le 20è ou le19è qui viennent d’inaugurer leur pigeonnier ? On voit bien dans ce commentaire la volonté de ne lire l’action politique que par le petit bout de la lorgnette et la capacité à prêter aux autres ce qu’on ferait sans doute à leur place.
Salut pigeon,
Oui l’écologie fait son nid dans le 13ième, juste histoire de passer du "dire au faire" . Et avec Yves Contassot, j’ai l’impression que les choses avancent…Euh pardon.. s’envolent!
Tout d’abord, mille mercis pour l’initiative de ce Blog sur lequel je tombe par hasard mais auquel je souhaite, vraiment, beaucoup de vie…
Yves CONTASSOT, pensez-vous que l’installation d’un seul pigeonnier par arrondissement à PARIS pourra résoudre, un peu, le problème qui se pose ?
Tant de pigeons boucs émissaires…
Les pigeonniers installés – promesse tenue ! – à l’heure actuelle dans Paris, ayant une contenance de 180 pigeons, résolvent, certes, un peu des problèmes posés mais nous sommes si loin d’un véritable programme de contraception des pigeons de PARIS…
Comment aller plus loin, plus vite et surtout : comment INFORMER véritablement les riverains, rétablir certaines vérités, à commencer par les "ramassages" (suivies de mises à mort de ces oiseaux) dans les lieux nationaux de PARIS (SNCF, RATP, etc.) et certainement dans des lieux privés tels que écoles, églises, etc., exprimer également que les pigeons ne "donnent" pas de maladies…, etc… ?
Comment oeuvrer pour que, véritablement, la prise en compte de ces oiseaux mal aimés, soit enfin efficiente ?
Gabriel CALVOZ connaît ma détermination.
Je reste partante pour toute action constructive…et tout dialogue.
Bien à vous.
Brigitte MARQUET