Après bien des atermoiements, la ville de Paris, a finalement attribué la gestion de l’ancienne gare Masséna sur la Petite ceinture à un consortium qui gère déjà la Bellevilloise, le Café de la Danse, la Gaité lyrique, et bien d’autres lieux.
Le projet retenu est défini par les futurs gestionnaires comme « un projet culturel marchand » ce qui en dit long sur la démarche de la Mairie de Paris. La culture devient un produit marchand qui doit donc être soumis aux règles de la concurrence et de la rentabilité.
On comprend mieux maintenant pourquoi la candidate socialiste à la mairie de Paris défend l’idée que pour l’avenir, une grande partie du financement de la ville devra provenir du mécénat. En clair, c’est la privatisation du fonctionnement de la Ville de Paris en fonction des intérêts de mécènes.
On peut déjà en avoir un aperçu avec le PSG, les Halles, la tour Triangle, ou la fondation LVMH : ce sont à chaque fois des intérêts privés qui décident de l’avenir de lieux pourtant propriétés de la Ville et seuls la rentabilité financière dicte sa loi.
Il est plus que temps de revenir à un projet public pour Paris, un projet au service des Parisiennes et des Parisiens, au service des nombreux Franciliens et Franciliennes qui viennent chaque jour travailler à Paris sans pouvoir y habiter.