A l’occasion des élections municipales à Paris, les différentes candidates font assaut de déclarations sensées rendre Paris plus écologique. C’est à laquelle fera le plus de pistes cyclables, laquelle réduira davantage la pollution de l’air, laquelle favorisera les transports peu polluants, etc.
Cela est d’autant plus comique qu’aucune des trois candidates les plus connues (Anne Hidalgo, Nathalie Kosciusko-Morizet et Marielle de Sarnez) ne se déplace à vélo, ni même n’utilise les transports en commun.
De plus aucune ne fait référence à la consommation énergétique de la Ville de Paris, alimentée en électricité par l’opérateur historique à hauteur de 5,5% par de l’électricité d’origine thermique, la plus polluante à tous égards.
Malgré la demande des éluEs EELV au sein du Conseil de Paris, la Ville poursuit dans sa volonté de ne pas accélérer le passage à des énergies renouvelables. C’est pourtant une priorité. Et cette décision ne dépend que du maire de Paris. On ne peut que s’interroger sur ce silence parmi les candidates ? Auraient-elles si peu de volonté de changer réellement les choses ? Feraient-elles seulement du greenwashing ? On le voit l’écologie n’est pas leur fort et quand il faut être précise et concrète, aucune des trois ne répond présente.
Pour lire ou télécharger le rapport développement durable d’EDF