Charlie Hebdo, ton esprit vivra

L’horreur !

Comment dire ce qu’on ressent devant cet assassinat commis avec sang froid et détermination ? Comment ne pas avoir envie de hurler, de pleurer, d’être avec les autres pour montrer que malgré tout Charlie reste vivant ?

Des dessinateurs de grand talent, un économiste remarquable, des policiers qui voulaient les protéger, d’autres moins connus sont morts de l’intolérance, de la barbarie, de la négation à la différence, de la b.êtise.

Je n’étais pas toujours d’accord avec Charlie mais je l’achetais assez régulièrement en soutien et parce que son vendeur de la rue Mouffetard le méritait.

L’humour décapant de Charlie ne peut pas mourir. Ce n’est tout simplement pas acceptable.

La capacité inégalée de Charlie de tout dire ne peut pas disparaître. Cela créerait un vide considérable.

L’irrespect permanent de Charlie ne peut pas s’effacer. Ce serait la victoire des assassins.

Charlie est et doit rester vivant.

Par delà la liberté de la presse, c’est tout simplement la démocratie qui est en cause. Faire vivre Charlie, c’est faire vivre la démocratie.

Parmi les victimes, j’ai une pensée toute particulière pour trois d’entre elles.

Cabu, que je croisais régulièrement dans le Perche où nous avions tous les deux une maison il y a quelques années.

Bernard Marris qui a figuré sur la liste des Verts lors des élections dans le 10ème arrondissement.

Tignous, qui avait très gentiment croqué ce dessin lors du Festival du vent de 2007.

Non Charlie, tu n’es pas mort et on n’oubliera pas.

Tignous festival du vent

 

 

 

 

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