La Serre aux Légumes, les Haies Partagées, le jardin de Falbala, 1001 Feuilles, le jardin partagé de la Folie Titon et les Petits Passages: autant de noms évocateurs pour des jardins qui conjuguent respect de l’environnement et convivialité. Il y a maintenant plus de 45 jardins partagés dans Paris. Même les arrondissements qui n’en avaient pas réclament de pouvoir créer ces espaces d’un type nouveau: le 15e arrondissement accueille son premier jardin partagé -les Périchaux- cette année.
(ils n’y sont pas encore tous, mais j’y travaille)
C’est toujours un grand plaisir de rencontrer les membres d’associations de jardin partagé. Jeudi après-midi, je signais six conventions adoptées par le conseil de Paris et c’était l’occasion de discuter avec les habitants de leurs projets. Alors que l’époque pousse plutôt au repli égoïste sur soi, les jardins partagés apportent la preuve qu’il est possible de faire confiance aux citoyens, de parier sur leur créativité et leur sens des responsabilités. Du partenariat avec les élus et les services techniques il peut naître à la fois de beaux jardins et des lieux d’animation pour tout un quartier. Certains ont aménagé une mare, un jardin du 19e arrondissement a construit une cabane à outils avec des enfants, tandis que d’autres organisent des projections et des goûters en plein air. On parle souvent du développement durable sans donner de contenu précis à ce terme : en embellissant la ville, en expérimentant des pratiques respectueuses de l’environnement et en créant des lieux d’échanges entre voisins, les jardins partagés en sont une incarnation concrète, au-delà des beaux discours.
En me promenant j’ai visité ce week-end la parcelle de la cité Leroy/rue des Pyrénées. J’apprécie bcp ce genre de réalisation. Dommage qu’il n’y ait pas actuellement – à ma connaissance – de terrain disponible près de la cité Griset/Oberkampf.