Privatisations : la pire des solutions pour l'environnement selon les Nations Unies

Le libéralisme faisant ses ravages aussi à gauche, la privatisation est devenue un leitmotiv de la plupart des dirigeants socialistes.

A Paris comme ailleurs, les grandes réalisations d’aménagement urbain sont de plus en plus confiées au privé. Ces décisions sont toujours le fait du Maire qui peut ainsi s’ennorgueillir de ne pas augmenter les impôts à Paris où ils sont pourtant parmi les plus faibles de France.

Or un document publié le 25 octobre par les Nations Unies, a étudié 4 scénarios avec plus ou moins de privatisations ou d’intervention des pouvoirs publics. Il en ressort que c’est la privatisation qui est la plus mauvaise des solutions pour l’environnement.

Le rapport est disponible sur le site du PNUE qui explique :  » GEO-4, le dernier d’une série de rapports phares du PNUE, évalue l’état actuel de l’atmosphère, de la terre, de l’eau et de la biodiversité, décrit les changements intervenus depuis 1987 et identifie les actions prioritaires. GEO-4 est le rapport de l’ONU le plus complet sur l’environnement, préparé par environ 390 experts et révisé par plus de 1 000 autres partout dans le monde. »

Le Monde daté du 27 octobre en fait une synthèse tout à fait pertinente sous la plume de l’excellent Hervé Kempf.

A l’heure du Grenelle de l’environnement voilà un rapport qui arrive à point nommé. Comment ce gouvernement de droite qui prône le libéralisme le plus exacerbé pourra-t-il mettre en oeuvre une « révolution verte » comme il le prétend sans remettre en cause tout le reste de sa politique ? C’est évidemment impossible !

De même, à Paris, l’heure du choix approche pour la distribution de l’eau, confiée au privé depuis des années. En 2008 il faudra décider de revenir au service public de l’eau (ce que je souhaite comme tous les Verts) ou continuer avec les multinationales bien connues. A ce jour le Maire de Paris prétend qu’il n’a pas d’idée préconçue sur cette question. Comme si ce n’était qu’une question financière et non pas de principe. Pour m’être battu pendant 6 ans pour remunicipaliser partiellement la collecte des déchets à Paris, je vois à quel point, malgré les grands discours enflammés sur ses « convictions écologiques fortes et anciennes » le Maire de Paris n’a pas intégré les ravages considérables produits par les multinationales au plan environnemental.

Raison de plus pour que les Verts n’abdiquent pas leur combat en se fondant dès le premier tour dans des listes d’union pour les élections municipales.

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