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Centre commercial Italie 2 : lever le voile sur l’extension projetée !

Depuis des mois, la rumeur courait l’arrondissement. Les gestionnaires du centre commercial Italie 2, Place d’Italie, envisageait de l’agrandir sans qu’aucun projet précis n’ait été rendu public.

Nous avons pu avoir connaissance du projet et notre surprise a été grande. En effet, le projet est en à un stade particulièrement avancé, puisque l’architecte des bâtiments de France aurait déjà donné un accord de même que la mairie.

Italie 2 extension 3 ter

Or, aucune concertation n’a jamais eu lieu sur ce projet qui est très important pour l’ensemble du secteur de la Place d’Italie.

 

Le centre commercial Italie 2 est le deuxième en importance après celui des Halles, avec plus de 14 millions de clients par an ! Couvrant déjà plus de 55 000 m²; sa superficie serait augmentée de 6 000 m² supplémentaires le long de l’avenue d’Italie.

Cette extension s’effectuerait sur une emprise qui appartient aujourd’hui au domaine public qui devrait donc faire l’objet d’une aliénation au profit d’un projet privé. Or cet emplacement sert actuellement à de nombreux jeunes pour y faire du roller, skate, vélo acrobatique, etc.

Nous souhaitons avant tout que ce projet s’inscrive dans un projet urbain global, intégrant la Place d’Italie elle-même, mais aussi la reconstruction du Commissariat de police, la reconversion de l’ancien conservatoire municipal de musique, le prolongement piétonnier de l’avenue de la Sœur Rosalie, etc.

Devant les atermoiements (pour être gentil) de la Mairie du 13ème, nous avons décidé de rendre le projet public en distribuant un tract ce matin sur les deux marchés les plus proches du centre commercial.

La stupeur des riverains démontre n’a d’égale que leur demande de pouvoir débattre du projet.

Nous allons donc leur donner satisfaction comme nous nous y sommes engagés.

Pour télécharger le tract  : Tract Italie 2 distribué

Réduire la vitesse sur le périphérique : une mesure qui va dans la bonne direction

Suite à un voeu déposé par les éluEs EELV au Conseil de Paris en 2011, le ministre de l’intérieur a enfin accepté de réduire de 10 kmh la vitesse maximale autorisée sur le boulevard périphérique parisien.
Ceci est une bonne décision car elle contribuera à la réduction de l’accidentologie, des nuisances sonores tout particulièrement la nuit, et dans une certaine mesure à la baisse de la pollution surtout pour les poids lourds et les véhicules les plus anciens.

J’ai pu « dialoguer » avec le représentant de l’automobile club association lors d’un débat sur BFM.

Trop de bureaux, pas assez de logements : cruel constat pour la mairie de Paris

Depuis plusieurs années, les éluEs EELV au Conseil de Paris dénoncent la fuite en avant du Maire de Paris qui a prévu la construction de 1,2 million de m² de bureaux supplémentaires à Paris.

Une étude récente (publiée par Les Echos) démontre le bien fondé de notre analyse : il y a dorénavant une crise de l’immobilier d’entreprise liée à une surabondance de l’offre tandis que le déficit de logements s’accroît.

Malgré cette évidence, le Maire de Paris, soutenu par le PC, poursuit dans son impasse : il se bat bec et ongles pour faire avancer le grand projet inutile de Tour Triangle, des tours jumelles à Masséna-Bruneseau, et envisage de poursuivre dans la même direction sur Bercy-Charenton, la ZAC des Batignolles, etc.

FRANCE-URBANISM-ARCHITECTURE-TOWER

Cela a un impact très négatif au plan environnemental et social.

En effet les Parisiens se voient ainsi privés d’une opportunité de construire plus de logements dans Paris et l’exode des familles se poursuit inexorablement. L’accroissement de la population parisienne n’étant du qu’à l’excédent des naissances sur les décès et en aucun cas à une arrivée de nouvelles familles.

De plus ces constructions massives de bureaux se traduisent par une augmentation très importante des déplacements domicile-travail pour les occupants de ces bureaux. En moins de 10 ans le nombre de salariés parisiens venant de banlieue est ainsi passé de 900 000 à 1 million chaque jour. La dégradation des conditions de transport en commun est donc pour partie liée à cette politique égoïste visant à accaparer dans Paris les emplois de la Banlieue.

Il est plus que temps de choisir une politique globale et cohérente, de faire de l’ensemble de la métropole du Grand Paris un territoire équilibré dans lequel chacun puisse habiter et travailler dans des conditions décentes.