Jardins privés

Protéger est développer les espaces verts au coeur des ilôts

blogycverts80Le programme des Verts: « Recensement exhaustif des Espaces Verts Intérieurs Protégés (EVIP) à partir des photographies aériennes de l’IGN. (…) Protection des espaces verts intérieurs, coefficients de pleine terre. (…) subventionnement du verdissement des cours d’immeubles et des toitures ».

blogycvertsPS80Le contrat de mandature Verts-PS: (pas de mention)

 

blogycVdP80Réalisations : Le recensement photographiques de tous les EVIP a été effectué lors de l’élaboration du PLU (plan local d’urbanisme, qui a pris la suite du POS, plan d’occupation des sols), La notion a été élargie à tous les espaces verts privés -EVP-, Cette prescription protège un ensemble paysager existant sur un ou plusieurs terrains pour son rôle dans le maintien des équilibres écologiques, sa qualité végétale ou arboricole. Au titre du PLU, 16,8 ha supplémentaires sont protégés par rapport au POS antérieur.

Le nouvel article UG 13 du PLU restaure l’obligation de conserver des espaces libres de pleine terre à l’intérieur des parcelles. Cette règle avait été supprimée du POS en 1994 pour permettre le développement des parkings sous les jardins et cours privées.

Le PLU innove également en inventant une nouvelle carte réglementaire présentant les endroits de Paris où l’offre de végétal (jardins publics, privés, arbres, etc.) est fortement déficitaire. Dans ces zones de carence végétale, les obligations de végétalisation pesant sur les permis de construire sont plus fortes. Elles peuvent être partiellement respectées en végétalisant des murs des toits ou des terrasses.

Les aménagements végétaux privés sont encouragés chaque année par le concours main verte qui valorise le jardinage des ParisienNEs et les encourage à participer à la création d’un maillage vert (corridors écologiques) en favorisant le jardinage biologique. Un livret jardinons bio à Paris est également paru.

Animaux

Redonner une place aux animaux parisiens

blogycverts80Le programme des Verts: « Gestion et protection des animaux dans la ville : les animaux posent problème en milieu urbain parce que la ville n’a pas prévu d’espaces qui leur soient propices. (…) Sensibilisation des parisiens. Mise en place de nouvelles pratiques (construction de pigeonniers) pour assurer le maintien et la stabilisation des populations et du système des sociétés de capture onéreux, brutal, laissant la place aux pires trafics. »

blogycvertsPS80Le contrat de mandature Verts-PS: (pas de mention)

 

blogycVdP80Réalisations : Des campagnes de sensibilisation et de responsabilisation des propriétaires de chien ont été lancées dès 2001 (nouvelle réglementation, « guide du chien en ville » distribué à 60 000 propriétaires, séance d’éducation canine dans les jardins et les rues de Paris, information des professionnels…)

Cette action s’est ensuite étendue à la question des autres animaux en ville. Notamment à travers un livret « Bien vivre avec les animaux à Paris » ou des partenariats avec les associations de protection des chats dits libres.

 L’action vis-à-vis des pigeons a sensiblement évolué avec un plan de mise en place de vingt pigeonniers contraceptifs (un par arrondissement) qui permettent de réguler les populations de pigeons, surveiller leur état sanitaire. Ils sont un instrument de médiation avec les nourrisseurs.

Biodiversité, gestion écologique des jardins

Suppression des produits phytosanitaires, création d’un label espaces verts écologiques urbains

blogycverts80Le programme des Verts: «Se mettre à l’heure de l’écologie tant sur le plan de la conception que sur celui de la gestion des espaces verts. Il s’agit de laisser la nature reprendre ses droits dans certains secteurs via la gestion différenciée des espaces verts. Cette gestion consiste à développer une plus grande richesse écologique. Elle s’éloigne de la pratique « standard » horticole. Elle repose sur la mise en place d’un « code d’entretien » qui permet de classer les espaces en catégories. A chaque espace correspond une fréquence d’intervention et des types d’interventions (désherbage, tonte, fauchage..). Il s’agit d’une part de s’éloigner du schéma horticole canonique et d’adapter au mieux l’entretien sans abuser de façon systématique des phytosanitaires. Ces codes sont regroupés dans un tableau de bord (ou appelé code qualité) qui permet d’établir l’inventaire et la typologie des espaces. Protection, gestion et développement de la faune et de la flore, richesse souvent ignorée mais présente dans les parties les plus denses de la ville ainsi que par la sensibilisation du public. Établissement de plans de gestion, d’opérations pilotes ou d’expérimentation visant à améliorer les méthodes de restauration et de maintien de la diversité biologique, préservation de friches.»

blogycvertsPS80Le contrat de mandature Verts-PS: (pas de mention)

 

blogycVdP80Réalisations: En 2002, une première certification « qualité environnementale » (iso 14001) pour la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires et fertilisants chimiques, avait été obtenue dans les jardins publics parisiens. Il faut maintenant atteindre qualité écologique optimale. Notamment à travers un objectif zéro produit chimique, quasiment atteint dans les jardins (un effort reste encore nécessaire dans les cimetières).

Pour réussir ce chantier énorme, à l’échelle des 450 jardins de la Ville et de ses deux bois, un partenariat a été signé avec Ecocert, organisme bien connu de contrôle de l’agriculture biologique.. Avec eux, un nouveau label «Espaces Verts Écologiques Urbains» est élaboré à partir de l’expérience des jardins parisiens. Trente-six jardins sont actuellement pilotes et les seize premiers jardins viennent déjà d’être labellisés par Ecocert.

La Charte de la bio-diversité régionale a été signée à Paris. La place des animaux en ville a été clarifiée par des accords avec les principales associations animalières (Écoles du chats, Centre Ornithologique de la région Ile-de-France, Ligue de Protection des Oiseaux, SPOV,…) et une Charte du vivant dans le bâti est en cours de validation.

Jardins publics

32 hectares de nouveaux jardins, de nombreuses rénovations, des jardins à vivre.

blogycverts80Le programme des Verts: « Espaces verts : inventaire et maintien des espaces verts existants. Création de nouveaux espaces verts publics sur des friches (petite couronne) (…) Reconquérir l’espace public parisien : Exploiter les possibilités foncières afin de réaliser des espaces verts ou des équipements publics : Paris n’offre qu’à peine 2,3 m² d’espaces verts à chacun de ses habitants alors que l’Unesco préconise 10 m² par habitant. Faire du sport au grand air, ou plus simplement se détendre au calme, dans la verdure, relève souvent de la gageure pour les Parisiens de tout âge. Pourtant, des opportunités existent ».

blogycvertsPS80Le contrat de mandature Verts-PS: « Accorder la priorité aux espaces verts.»

 

blogycVdP80Réalisations :

32 nouveaux hectares de jardins accessibles entre 2001 et 2007. Vingt deux hectares sont des nouvelles créations : deux grands parcs, Eole (18e/19e) et Batignolles (17e) et de multiples jardins de proximité. Dix hectares correspondent à l’ouverture au public d’espaces fermés (réduction d’emprises de concession, rétrocessions de domaines gérés par l’Etat, etc.

Ces nouveaux parcs et squares parisiens ont été conçus soit des paysagistes de la ville soit confiés à l’issue de consultations ou de concours à des paysagistes engagés dans une démarche environnementale innovante notamment Michel Corajoud (jardins d’Éole), Jacqueline Osty (Parc des Batignolles), ah-ah paysagistes (jardins des grands Moulins, Paris rive Gauche), agence Ter, Arpentère… Parallèlement, un important programme de rénovations des squares existants a été mené. Certaines sont de véritables « recréation » comme les squares Léon (18e), Léon Frappié (20e), Louis Say (13e) ou Chanoine Violet (14e).

(++) Depuis 2001, l’usage des 450 jardins parisiens a également largement évolué. Ils sont conçus comme des jardins « à vivre » pour l’ensemble des acteurs sociaux d’un quartier où chacun peu trouver sa place et non plus comme des jardins « à voir ». Ouverture généralisée de l’ensemble des pelouses dès l’été 2001. Pour cela la manière de gérer ces espaces a du évoluer (types de gazon, repos hivernal, rotation des espaces les plus sollicités…).


Jardins créés

2001

square Henri Rouselle (13e) 780m2, square Didot-Termopyles (14e) 1230m2, square rue Campagne Première (14e) 720m2, square rue de Chatillon (14e) 3000m2,

2002

jardin de l’hôtel Lamoignon (4e) 845m2, extension square Jules Verne (11e) 750m2, square rue du Château des Rentiers (13e) 2820m2, square Alésia Montsouris (14e) 1500m2, extension square du Commandant l’Herminier (14e) 2450m2,

2003

jardin rue des Oiseaux (3e) 130 + 125 jardin partagém2, jardin Musée Carnavalet (3e) 1337m2, jardin du Musée Renan Scheffer (9e) 485m2, extension square Alban Satragne (10e) 830m2, square 90m2, rue de la Roquette (11e) 1030m2, jardin partagé Trousseau/Delecluze (11e) 268m2, Square rue Fernand Foureau (12e) 920m2, Jardin Agronomie Tropicale (12e) 49 000m2, square Moulin de la Pointe (13e) 4150m2, Jardin Musée Bourdelle (14e) 672m2, square impasse des Deux Nèthes (18e) 1500m2,

2004

Jardin Frot Phalsbourg (11e) 460m2, jardin partagé impasse Druinot (12e) 230m2, ZAC PRG M8 (13e) 2850m2, ZAC Alésia Montsouris (14e) 700m2, square Didot Termopyles (14e) 112m2, Parc de Passy (16e) 11780m2, jardin partagé 183m2, av de Clichy (17e) 400m2, ZAC Moskowa (18e) 2324m2, jardin pédagogique PC Rue Belliard (18e) 850m2, jardin partagé 11m2, quai de l’Oise (19e) 578m2, jardin partagé Butte Bergeyre (18e) 240m2,

2005

jardin des Champs Elyséesm2, abords du Petit Palais (8e) 1280m2, square Juliette Dodu (10e) 2000m2, extension square Villemin (10e) 1870m2, extension square Mail Bièvre (13e) 525m2, place du Dr Navarre (13e) 910m2, jardin partagé de l’aqueduc rue de l’Empereur (14e) 550m2, Parc de Passy (16e) 1280m2, jardin Colonel Manhès (17e) 2600m2, ZAC porte d’Asnières (17e) 6100m2, square impasse des deux Nèthes (18e) 2000m2, parcelle 8m2, rue de la Madone (18e) 352m2, reconversion terrain de boules M. Seguin (18e) 1000m2, carré Baudoin (20e) 1800m2, jardin partagé cité Leroy (20e) 520m2, jardin partagé passage des Soupirs (20e) 360m2,

2006

jardin de l’Hôtel de Sens (4e) 1410m2, jardin de l’Hôtel Lamoignon (4e) 845m2, jardin Cromot-Dubourg (9e) 600m2, extension square Alban Satragne (10e) 1300m2, square Godefroy Cavaignac (11e) 520m2, square Debergue Rendez-Vous (12e) 6300m2, extension square St Eloi (12e) 400m2, Iles du Lac Daumesnil (12e) 5463m2, square Tage Industrie (13e) 1700m2, square de la Raffinerie Say 1ère phase (13e) 2900m2, square de la Raffinerie Say 2e phase (13e) 1500m2, square de la Raffinerie Say 3e phase (13e) 1300m2, ZAC PRG Esplanade des Grands Moulins (13e) 7000m2, jardin ZAC Didot (14e) 3820m2, Parc de la Cour du Maroc (19e) 42200m2, jardin partagé Clavel-Fessart (19e) 395m2, jardin partagé Crimée-Thionville (19e) 390m2, extension square Cloche Bidassoa (20e) 3300m2, ZAC des Amandiers jardin des Noisetiers (20e) 1034m2,

2007

jardin de l’Hôtel St Aignan (3e) 3980m2, jardin des Rosiers (4e) 1180m2, cité Prost (11e) 5000m2, extension square de la Folie Régnault (11e) 400m2, fondation Napoléon (12e) 1500m2, secteur Brulon Citeaux (12e) 1000m2, extension square Charles Péguy (12e) 2860m2, extension dalle d’Ivry (13e) 1500m2, jardin de l’immeuble SAGI Biopark (13e) 2016m2, PC 16 (16e) 18370m2, extension parc de Bagatelle – COPP (16e) 7210m2, jardin des Serres d’Auteuil (16e) 3500m2, Bois Boulogne terrains du Tir à l’Arc (16e) 15000m2, parc Clichy Batignolles (17e) 44000m2, extension square Léon (18e) 830m2, jardin partagé rue Petit (19e) 250m2, jardin rue Petit (19e) 1800m2, jardin partagé square Casque d’Or (20e) 1380m2.