Assiste-t-on à une crise financière réelle et quelles sont les causes ?
Le Président de la Banque Centrale Européenne (BCE), M. Trichet, souffle le chaud et le froid en injectant des dizaines de milliards sur le marché tout en indiquant qu’il y a trop de liquidités et qu’il va sans doute proposer une remontée des taux pour éponger cet excédent de liquidités !
Pour comprendre ce paradoxe apparent il faut revenir à l’origine de la crise actuelle. Les Banques américaines ont prêté des milliards de dollars à des particuliers pour que ceux-ci achètent leur maison. Or ces crédits avaient une particularité : les taux étaient élevés et surtout ils étaient révisables en fonction des évolutions du marché. Comme les taux ont augmenté sensiblement, bon nombre d’emprunteurs n’ont pu rembourser et comme les maisons achetées n’étaient pas de la meilleure qualité, leur vente n’a pas permis de régler les dettes.
Dans le même temps les banques ont cédé leurs créances à d’autres comme cela s’est développé depuis quelques années. C’est le principe de la « titrisation ». Ainsi des banques allemandes ou françaises (la BNP notamment) se retrouvent avec des créances importants non solvables.
Devant l’effondrement de ce marché les Banques centrales (américaines mais aussi la BCE) ont injecté des sommes colossales pour que les Banques en difficulté ne se retrouvent pas dans des positions trop délicates voire en état de cessation de paiements pour certaines.
Cette décision repose sur la volonté de ne pas faire payer aux actionnaires les erreurs de gestion. Il existe en effet des mécanismes de solidarité du secteur bancaire en cas de difficultés d’un établissement pour que ses clients ne soient pas trop pénalisés.
Or la BCE s’apprêtait à augmenter ses taux avant le début de la crise américaine, considérant qu’en toute orthodoxie monétaire, l’augmentation de la masse monétaire signifiait un signe avant coureur d’une possible reprise de l’inflation. C’est le critère absolu de M. Trichet qui se moque comme d’une guigne de tous les autres paramètres, seule l’inflation le faisant réagir.
Pourtant tous les experts constatent qu’il y a un décalage important entre l’évolution de la masse monétaire et les facteurs inflationnistes. Le modèle traditionnel ne fonctionne plus et seul l’aveuglement de M. Trichet justifie une telle volonté.
On est donc devant une incohérence de taille : au motif d’un risque inflationniste lié à un accroissement constaté de la masse monétaire, M. Trichet décide qu’il veut augmenter les taux d’intérêts pour réduire cette masse monétaire et dans le même temps il injecte des dizaines de milliards d’euros augmentant ainsi la masse monétaire.
On voit à quel point derrière ces soi-disant arguments techniques, il s’agit d’un choix politique. Pour sauver les actionnaires du système bancaire il fait un geste qui sera payé cher par tous les autres acteurs économiques.
Cela est-il autre chose qu’un choix de classe ?
Quand je dis avec d’autres qu’il est temps que la BCE ne soit plus entre les seules mains de tels personnages qui ne rendent de comptes à personne, je pense que je suis simplement en avance de quelques années, car tôt ou tard la démocratie devra aussi s’appliquer à la BCE.
UNE BAISSE DES TAUX D INTERETS POURRAIT ELLE AIDER LES FAMILLES MODESTES?
FORT PEU PROBABLE CAR LORSQUE L ON REGARDE LA SITUATION ACTUELLE ON PEUT FAIRE LE CONSTAT SUIVANT:DE 2000 A 2006 LES TAUX N ONT CESSE DE BAISSER CE QUI A POUSSE NOMBREUX INVESTISSEURS A SPECULER SUR L IMMOBILIER EN EMPRUNTANT A TAUX FAIBLE ET LES LOGEMENTS SONT ALORS DEVENUS INNACCESSIBLES POUR BEAUCOUP DE FAMILLES,ET CEUX QUI S Y SONT MALGRE TOUT RISQUE SE SONT LAISSE "EMBARQUE"DANS DES MONTAGES FINANCIERS DONT LE SEUL BUT ETAIT DE LEUR DONNER "L APPARENCE" D EMRUNTEURS SOLVABLES.OR CECI ETAIT UNE ODIEUSE TROMPERIE DE LA PART DES ORGANISMES DE CREDIT ET DES BANQUES.CAR MEME SI NE LA FRANCE N ATEINT LE NIVEAU DES USA ELLE A AUSSI SES SUBPRIMES: 150 000 MENAGES ONT DES PRETS A TAUX VARIABLES DONT LA DUREE DE REMBOURSEMENT VA S ALLONGER AVEC DES MENSUALITES QUI VONT AUGMENTER AU POINT QUE BEAUCOUP D ENTRE EUX NE POURRONT SANS DOUTE PLUS REMBOURSER LEUR PRET ET PERDRONT LEUR BIEN.
UNE NOUVELLE VAGUE DE BAISSE DES TAUX RAMENERAIS INEVITABLEMENT DES SPECULATEURS SUR L IMMOBILIER CAR CELA LEUR PERMETTRAIT DE PAYER LEURS EMPRUNTS PAR DES LOYERS QUI SERAIENT ALORS PLUS FAIBLES QUE LEUR LOYERS ET NOURRIRAIT A NOUVEAU UNE HAUSSE DE L IMMOBILIER CHASSANT DE PLUS EN PLUS DE GENS DE LA PROPRIETE.
SEUL UNE HAUSSE DES TAUX SI ELLE EST RAISONABLE PERMETTRAIT DE CHASSER LES SPECULATEUR DE CE MARCHE AFIN QUE LES BIENS REDEVIENNE A DES PRIX ACCESSIBLES PAR LE PLUS GRAND NOMBRE
bien ou mal le laisse à juger aux experts banquiers
Crise des subrimes : une explication simple pour ceux qui essaient encore de comprendre.
(inspiré d’un blog)
Alors voilà,
Me Ginette a une buvette à Bertancourt, dans le Nord (ch’ti).
Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses très fidèles clients, tous "alcoolo", et tous au chômage de longue durée.
Vu qu’elle vend à crédit, Me Ginette voit augmenter sa fréquentation et,
en plus, elle peut même augmenter un peu les prix de base du "calva"
et du ballon de rouge.
Ses créances deviennent assez importantes, mais elle tient (toujours/encore)
Max, jeune et dynamique directeur de l’agence bancaire locale, quant à lui,
pense que les "créances" du troquet constituent, après tout, des actifs recouvrables, et commence à faire crédit à Me Ginette
(il ignore ou pas qu’il a des dettes d’ivrognes comme garantie).
Au siège de la Banque, des "Traders" avisés transforment ces actifs recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles financiers que nul n’est capable de comprendre, non sans expliquer que ces "actifs"
ont en réalité, 10 fois leur valeur annoncée : c’est sans danger..
La Banque récolte ainsi (n) fois la créance de Me. Ginette.
Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, au Bourses de Francfort et de Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement inconnues de tous, mais sur-côtées à chaque transaction (les ardoises des "alcoolo" de Me Ginette).
Ces "dérivés" sont alors négociés pendant des années comme s’il s’agissait de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de plus de 80 pays.
Jusqu’au jour où quelqu’un se rend compte que les "alcoolo" du troquet de Bertancourt n’ont pas un rond pour payer leurs dettes ..
La buvette de Me Ginette fait faillite,
Max a été viré, les "traders" ne sont pas inquiétés,
pas plus que le grands "pontes" de la Banque.
Maintenant je lance le jeu de piste :
OU EST PASSE LE POGNON ?
le premier qui trouve a gagné !