Améliorer l’environnement sonore
Le programme des Verts: « Création d’une charte parisienne de l’environnement sonore, incluant l’identification des sources de bruit et la définition de critères bruit à intégrer dans toutes les actions de la municipalité (inclusion d’un volet bruit dans les appels d’offres, dans les cahiers des charges des aménagements urbains, suivi des chantiers et mise en place de chantiers “ verts ”). Adaptation des critères de constructibilité grâce à des logiciels de simulation urbaine. (…) Mise en place de budgets en faveur de la lutte contre le bruit, par la sensibilisation (bornes d’information, cation d’information et de sensibilisation, programmes pédagogiques) Aide au financement de travaux de mise aux normes (notamment dans les logements sociaux –isolation phonique et thermique, isolation des façades, aménagement des menuiseries extérieures. Utilisation de bitumes répondant à des normes acoustiques pour la réfection des chaussées, pose d’écrans antibruit (voire couverture sur certains tronçons) pour le périphérique. »
Le contrat de mandature Verts-PS: « Vaincre le bruit : application de revêtements anti-bruit sur la chaussée, isolation phonique de certains établissements, application de normes “haute qualité environnementale” pour les chantiers d’urbanisme, couverture du périphérique aux endroits les plus exposés. »
Le Conseil de Paris a voté en février 2006 un plan de lutte contre le bruit qui est le fruit d’un travail de plusieurs années mené dans le cadre de l’Observatoire du bruit. La Ville agit à deux niveaux. Le premier est la lutte contre le bruit généré par les activités municipales. Le second est celui du bruit généré par les activités sur lesquelles la Ville n’a pas de compétence légale. Des actions ont été déterminées et sont en cours dans de nombreux secteurs : circulation automobile, équipements municipaux recevant du jeune public, opérations d’aménagement, bruits de chantier, lieux de vie, nuisances de voisinage, réseau ferré, transports en commun, survol de Paris (avions et hélicoptères), livraisons, deux roues motorisées, etc.
Le plan de lutte contre le bruit indique les moyens financiers nécessaires à sa réalisation. Ainsi, 1,2 million d’euros est prévu en plus des participations financières de ses partenaires à un plan de rattrapage des locaux recevant du jeune public (cantines scolaires) les plus bruyants. Le plan bruit voté en février 2006 prévoit 450 000 € par an durant 15 ans pour la mise en place de revêtements de chaussée moins bruyants.
Les riverains du périphérique sont les habitants les plus exposés au bruit routier. La Ville de Paris a engagé un programme de couvertures à la Porte de Vanves (14e) sur 440 m et à la Porte des Lilas (19e/20e) sur 680 m où les travaux sont en voie d’achèvement. Sont prévus également des travaux Porte des Ternes (17e) sur 440 m et Porte de Champerret (17e) sur 985 m.
La lutte contre le bruit est également intégrée dans le fonctionnement de la DPE et de la DPJEV : utilisation de bennes au GNV (-40% de bruit par rapport au diesel), réduction du recours aux tondeuses et aux souffleuses à feuilles, etc.