Réduire la vitesse sur le périphérique : une mesure qui va dans la bonne direction

Suite à un voeu déposé par les éluEs EELV au Conseil de Paris en 2011, le ministre de l’intérieur a enfin accepté de réduire de 10 kmh la vitesse maximale autorisée sur le boulevard périphérique parisien.
Ceci est une bonne décision car elle contribuera à la réduction de l’accidentologie, des nuisances sonores tout particulièrement la nuit, et dans une certaine mesure à la baisse de la pollution surtout pour les poids lourds et les véhicules les plus anciens.

J’ai pu « dialoguer » avec le représentant de l’automobile club association lors d’un débat sur BFM.

Transports : les propositions farfelues d’Anne Hidalgo

Olivier Razemon est connu pour ses analyses en matière de transports, d’urbanisme et d’écologie quotidienne. Il publie sur le blog du Monde un article assez bien documenté sur les propositions de la candidate socialiste à la mairie de Paris en matière de déplacements sous le titre que je reprends ici : propositions farfelues.

Il est vraiment dommage que la compétition électorale puisse entraîner ainsi des dérives consistant à promettre tout et n’importe quoi, et notamment des propositions dont on sait qu’elles n’ont aucune chance de voir jamais le jour.

Cela contribue à la décrédibilisation  des responsables politiques et ne peut que favoriser l’abstention à moyen terme.

 

Quand NKM et Hidalgo racontent des histoires (la même histoire…)

La campagne pour les municipales à Paris ressemble de plus en plus à une course poursuite entre les deux candidates du PS et de l’UMP, chacune cherchant à surenchérir par rapport à l’autre, sans aucune considération pour le sérieux de leurs propositions ni pour la cohérence entre leur discours et leurs actes.
Ainsi le Figaro publie un article tendant à montrer qu’elles auraient toutes les deux un penchant anti-voitures prononcé.

Ce serait intéressant si c’était vrai et plus encore démontré par une mise en œuvre personnelle à titre d’exemplarité.

Or l’une comme l’autre ne savent pas se déplacer autrement qu’en voiture avec chauffeur, n’utilisant les transports en commun que s’il y a forces caméras et journalistes pour les suivre et diffuser leur image, voire leur état de grâce.

De même le Maire de Paris voulant soutenir sa dauphine, n’hésite pas à interdire l’usage de la voiture à tous les fonctionnaires pendant l’épisode de pollution en cours (lire le communiqué de presse). Pour autant il ne supprime évidemment pas les voitures de fonction des éluEs arguant que ces derniers utilisent sans doute des véhicules hybrides. Nonobstant le fait qu’un véhicule hybride émet néanmoins de la pollution, il contribue ainsi à donner le sentiment que les mesures restrictives sont d’abord pour les autres.

Les élus EELV ont toujours utilisé les transports en commun et le seul maire d’arrondissement ayant renoncé à une voiture de fonction est le maire EELV du 2ème arrondissement.

Une preuve de plus qu’il y a loin du discours aux actes et qu’en matière d’écologie il faut se méfier des contrefaçons.

Roland Garros : oubli ou volte-face ?

Voici un communiqué de presse et une dépêche de l’AFP de 2006 qui relate le point de vue du Maire de Paris qui affirme que l’extension de Roland Garros sur tout ou partie des serres d’Auteuil est « exclue ».

De même qu’il avait exclu la construction d’une tour près du parc des expositions pour mieux soutenir le projet de tour Triangle ensuite… Voir mon autre article sur ce blog

 

Le 6 juin 2006

Le maire de Paris Bertrand Delanoë a souligné mardi, à propos d’un projet d’agrandissement de Roland-Garros, qu’il était « exclu que le périmètre des serres d’Auteuil » soit « en quoi que ce soit concerné par les activités du tournoi » de tennis.

Dans un communiqué, le maire de Paris rappelle qu’il a demandé de trouver un lieu susceptible d’accueillir un dôme couvert de 15.000 places et que le stade municipal Georges Hébert (XVIe) pourrait convenir.

Il ajoute que les espaces verts des Serres d’Auteuil sont un périmètre « protégé au tire de la législation sur les sites. »

Lundi, le président de la Fédération française de tennis Christian Bîmes avait évoqué la nécessité d’agrandir les lieux: « Le bilan de la première semaine est tout à fait remarquable. On affiche complet partout. Mais le stade est trop petit, on est toujours sur même pas 10 hectares (…) Il faut absolument qu’on évolue. Maintenant, c’est au maire de Paris de s’exprimer », avait-il dit.

fdv/tm/sk