Bernie Ecclestone, vice-président de la Fédération Internationale Automobile, envisage de remplacer le Grand Prix de Magny-Cours par une course qui se tiendrait à Paris.
Ma réaction sur RMC (Moscato Show).
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Jugement à l’emporte pièce, caricature, propos vindicatifs… mais qu’arrive-t-il à Bertrand Le Gendre, journaliste au Monde ?
Dans son édition du 12 avril dernier, l’article au titre aguicheur « Grand Paris, grand défi, gros soucis » s’en prend violement aux élus Verts, parisiens et franciliens, sur un sujet d’actualité. Selon l’auteur, ces derniers seraient déjà responsables, alors que le dossier s’ouvre à peine, de l’immobilisme du Grand Paris ! Politique fiction, désinformation ou méthode Coué ?
Pour plus de cohérence chez les Verts
Propos recueillis par Maud PIERRON
Présent à l’Hôtel de ville dimanche soir pour savourer la victoire de Bertrand Delanoë, Yves Contassot a apprécié « la poussée à gauche » dans la capitale. Réélu au Conseil de Paris grâce au score de la liste fusionnée PS-Verts, il avait mené la liste écologiste dans le 13e arrondissement et recueilli 6,47% des voix au premier tour. Un score en baisse par rapport en 2001, qu’il tente d’analyser.
Que pensez-vous de l’accord passé entre le PS et les Verts, par lequel les Verts obtiennent seulement 9 conseillers contre 23 dans la précédente mandature?
Ce qui me satisfait par dessus tout, c’est qu’il n’y ait pas d’accord avec le Modem. Que l’alliance progressiste à Paris soit clairement à gauche. Nous les Verts avons beaucoup pesé en ce sens là. Donc c’est un bon point. Mais il est vrai qu’en termes de conseillers, on aurait pu espérer mieux. Dans le même temps, notre score décevant ne nous permettait pas d’avoir le même accord qu’en 2001.
Vous avez recueillis 6,78% des voix contre 12,35% en 2001. A quoi attribuez-vous ce mauvais score des Verts?
Il y a beaucoup de facteurs. Un manque de cohérence des Verts pendant sept ans, d’abord. Certains ont réussi à dire qu’il n’y avait rien eu de bien à Paris pendant sept ans du point de vue de l’écologie. Il y a eu également beaucoup de dénigrements entre nous. J’en ai été moi même victime. Et le contexte national était clairement mauvais après le score de Dominique Voynet à l’élection présidentielle (1,57%). On peut dire aussi que l’effet vote utile a joué à plein pour Bertrand Delanoë.
C’est donc avant tout la faute des Verts?
Oui, on a été dans l’incapacité d’adopter une stratégie astucieuse. Pour les Verts, on n’a parlé que de la voiture, Denis Baupin s’est fait cataloguer comme M. Circulation. Et la circulation, ce n’est pas ce qui recueille le plus l’assentiment des parisiens… J’avais alerté Denis – et lui-même en était conscient – qu’il était enfermé dans cette image. On n’a pas réussi à s’en sortir, cela a été un vrai problème. On a fait d’autres choses quand même pendant sept ans. J’ai fait voter à l’unanimité le plan climat, dont tout le monde se satisfait. Il y a eu un plan de lutte contre le bruit, et on n’en a pas parlé, on n’a pas fait campagne dessus. C’est vraiment dommageable.
Denis Baupin restera-t-il le chef de file des écologistes à Paris?
On va voir. Peut-être. Mais ce n’est pas parce qu’il a occupé ce mandat qu’il est amené forcément à le reprendre. Il y a d’autres personnes compétentes chez les Verts de Paris.
Les contradictions du Modem et les avances de l'UMP sur la chaine Public-Sénat le 10 mars 2008
Voir aussi le débat dans sont intégralité sur le site de la chaine.